Puissance d’un compteur électrique professionnel : comment bien la choisir ?
⚡ La puissance d’un compteur électrique professionnel, c’est un peu le cœur de votre contrat d’énergie : trop faible, c’est la panne assurée et trop élevée, vous payez pour rien.
Pourtant, restaurateurs, artisans, commerçants ou industriels négligent souvent ce paramètre… alors qu’il impacte directement leur facture et la continuité de leur activité.
💡 Bonne nouvelle : si vous vous demandez quel contrat d’électricité pro choisir, c’est le moment parfait pour vérifier (et ajuster) votre puissance souscrite.
On vous explique tout, sans jargon.
Qu’est-ce que la puissance souscrite ?
Avant de plonger dans les détails techniques, prenons un instant pour poser les bases.
La puissance souscrite, c’est un peu la clé de voûte de votre contrat d’électricité professionnel : c’est elle qui définit la quantité maximale d’énergie que vous pouvez utiliser en simultané, sans faire disjoncter toute votre installation.
Et si cette puissance n’est pas bien calibrée, vous risquez interruptions intempestives et factures salées.
🤔 Alors pour bien choisir la puissance de son compteur électricique professionnel, encore faut-il comprendre ce que signifie réellement cette fameuse puissance…
Définition & unité (kVA)
La puissance d’un compteur électrique professionnel, c’est un peu comme la largeur d’une autoroute : plus elle est grande, plus vous pouvez faire circuler d’énergie en même temps, sans bouchons ni coupures.
Concrètement, on parle ici de puissance souscrite, exprimée en kilovoltampères (kVA). C’est la puissance maximale que votre compteur peut délivrer à un instant T. Elle est fixée à la signature du contrat avec votre fournisseur d’électricité professionnel.
🧠 Petite formule utile :
kW = kVA × facteur de puissance (cos φ)
En général, pour les professionnels, ce facteur de puissance est estimé autour de 0,8, ce qui signifie que 10 kVA = environ 8 kW de puissance réellement utilisée.
Puissance d’un compteur électrique professionnel : pourquoi est-ce crucial ?
Mal choisir la puissance de votre compteur électrique professionnel, c’est s’exposer à deux types de conséquences… ni l’une ni l’autre n’étant souhaitables :
📉 Puissance trop faible
Vous risquez des coupures intempestives (disjonctions) dès que plusieurs équipements tournent en même temps. Imaginez un restaurant qui lance le four, le lave-vaisselle et la ventilation… et tout saute en plein service. Bonjour le chaos !
📈Puissance trop élevée
Vous payez un abonnement plus cher chaque mois, sans l’utiliser pleinement. Ce sont des euros qui s’envolent pour rien. Et pour un pro, ces charges fixes mal calibrées pèsent vite sur la rentabilité.
👉 En clair : la puissance souscrite est un levier de performance économique.
Elle conditionne le montant de votre abonnement, vos possibilités d’équipement et votre tranquillité d’exploitation.
Gammes de puissance selon les segments professionnels
Avant de déterminer la puissance d’un compteur électrique professionnel, encore faut-il comprendre à quelle catégorie de consommateurs vous appartenez. Car en matière d’énergie, tous les professionnels ne sont pas logés à la même enseigne.
👉 En France, on distingue principalement deux segments selon la puissance souscrite :
-
Le segment C5 pour les petits professionnels (≤ 36 kVA)
-
Le segment C4 pour les entreprises aux besoins plus importants (entre 37 et 250 kVA)
Chaque catégorie ouvre accès à un type de contrat, à des tarifs spécifiques, et impose certaines obligations réglementaires.
Segment C5 (≤ 36 kVA) – petits pros
Ce segment regroupe la majorité des petites entreprises, artisans, commerçants, professions libérales ou indépendants. On parle ici de consommation modérée, souvent liée à un local de taille raisonnable.
👉 Puissances disponibles : 3, 6, 9, 12, 15, 18, 24, 30 et 36 kVA.
La plupart des professionnels choisissent entre 9 et 18 kVA, en fonction de leurs équipements : fours, frigos, machines à café, petit outillage électrique…
📌 À noter : si vous dépassez ponctuellement la puissance souscrite, votre disjoncteur se déclenchera. Il est donc crucial de dimensionner correctement selon votre pic de consommation et non uniquement votre moyenne.
Segment C4 (37–250 kVA) – PME/PMI
Dès que vous franchissez le cap des 36 kVA, vous entrez dans la cour des clients dits “grands consommateurs”. Ce sont souvent des PME/PMI, établissements scolaires, mairies ou sites industriels de taille moyenne.
👉 Plage de puissances : de 42 à 250 kVA, en paliers généralement multiples de 3 ou 6 kVA.
Ces contrats impliquent :
- un compteur spécifique (Linky PME ou compteur communicant C4)
- un contrat unique ou CARD (Contrat d’Accès au Réseau de Distribution) négocié avec Enedis
- une offre de fourniture souvent sur mesure, avec ou sans prix indexé
💡 L’enjeu ? Ne pas sous-estimer vos pics de puissance (démarrage de machines, climatisation simultanée, etc.) pour éviter des pénalités de dépassement souvent coûteuses.
Segments C2 / C3 / C1 (> 250 kVA) – grandes entreprises & industrie
Au-delà de 250 kVA, on entre dans le domaine des très gros consommateurs d’électricité, pour lesquels la haute tension devient la norme. Ces segments concernent principalement :
- Les grandes entreprises industrielles
- Les centres commerciaux
- Les établissements hospitaliers ou sites multi-bâtiments
- Les plateformes logistiques et entrepôts frigorifiques
- Les data centers ou autres infrastructures à forte intensité énergétique
👉 Puissance souscrite : de 250 kVA à plusieurs mégawatts, avec un raccordement dédié au réseau de distribution (ou de transport pour les plus gros sites).
Ces clients accèdent à des offres spécifiques :
-
Fourniture en HTA (Haute Tension A) voire HTB (Haute Tension B)
-
Gestion via un contrat CARD étendu
-
Forte nécessité d’analyse sur mesure, avec un accompagnement par des cabinets spécialisés
-
Possibilité de passer par des appels d’offres pour optimiser le prix du kWh
📌 Ce niveau d’alimentation nécessite une vraie stratégie énergétique, incluant parfois :
-
des études de flexibilité ou d’effacement,
-
des contrats multi-sites,
-
ou la production d’énergie sur site.
Comment déterminer la puissance électrique idéale pour votre entreprise ?
La bonne puissance d’un compteur électrique professionnel, c’est celle qui couvre vos besoins réels, sans vous faire payer plus que nécessaire.
L’objectif : éviter les coupures et les factures salées, en ajustant votre abonnement au plus près de vos usages.
L’analyse de vos équipements
🧐 Première question à vous poser : qu’est-ce qui consomme dans mon entreprise ?
La puissance électrique nécessaire est directement liée à l’ensemble des appareils utilisés en simultané. Il faut donc additionner les puissances de chaque équipement qui peut fonctionner en même temps.
Méthode simple :
-
Listez vos équipements électriques (four, frigo, machine-outil, ordinateur, climatiseur, etc.).
-
Notez la puissance de chacun (en kW ou W) – généralement indiquée sur l’appareil ou la fiche technique.
-
Additionnez les puissances utilisées en simultané.
-
Multipliez par un coefficient de sécurité de 1,1 à 1,2 pour éviter les mauvaises surprises.
👉 Exemple : une boulangerie avec un four (12 kW), une chambre froide (4 kW), un pétrin (3 kW), un éclairage (1 kW) et deux climatiseurs (2 x 1,5 kW) fonctionnant en même temps aura besoin d’environ 24 kW, soit 30 kVA de puissance électrique souscrite.
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La vérification de vos relevés de consommation
📊 Pour aller plus loin et affiner votre estimation, un regard sur vos courbes de charge (disponibles via votre espace client ou le compteur Linky Pro) peut s’avérer très utile.
Ces courbes montrent :
-
vos pics de consommation journaliers et hebdomadaires,
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les différences entre heures pleines et creuses,
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la régularité ou l’irrégularité de la demande.
👀 À surveiller particulièrement :
-
Si vos pics dépassent souvent la puissance souscrite actuelle → risque de disjonction.
-
Si vous n’atteignez jamais plus de 50 % de la puissance souscrite → vous payez probablement trop cher pour rien.
📌 Bon à savoir : certains fournisseurs d’énergie ou cabinets comme OCF Pro peuvent vous aider à lire et interpréter vos courbes, et vous proposer un ajustement optimal de la puissance de votre compteur électrique professionnel.
Prévoir une marge de sécurité (20 à 30 %)
⚠️ Même si votre calcul de puissance semble précis, il faut toujours intégrer une marge de sécurité.
Pourquoi ? Parce qu’en entreprise, les pics de consommation peuvent arriver sans prévenir : un équipement supplémentaire branché, une machine oubliée en marche ou un système de climatisation qui tourne à plein régime.
👉 C’est pourquoi nous recommandons généralement d’ajouter 20 à 30 % à la puissance instantanée calculée. Cette marge vous protège des coupures intempestives… et des maux de tête qui vont avec.
💡Exemple concret : Si votre estimation brute est de 20 kW, il faudra viser une puissance souscrite de 25 à 26 kVA pour prévenir les disjonctions et éviter de souscrire en urgence un palier supérieur (souvent plus cher).
Monophasé ou triphasé, quel est le bon choix selon votre puissance ?
Choisir la bonne configuration de courant est aussi important que de définir la bonne puissance électrique pour votre entreprise.
En électricité, on distingue deux types d’alimentation : le monophasé et le triphasé. Et ce n’est pas juste une affaire de câbles, mais de besoins réels en puissance et en stabilité.
Courant monophasé : simplicité & petits besoins (≤ 18 kVA)
Le monophasé, c’est l’alimentation “classique” qu’on retrouve dans la majorité des logements… et dans certaines petites entreprises. Il est idéal pour les TPE, les commerces de proximité, les bureaux ou les espaces de coworking qui ne nécessitent pas d’appareils très gourmands.
✅ Avantages :
-
Installation simple
-
Moins coûteux à la mise en service
-
Suffisant pour des consommations modérées (jusqu’à 12 voire 18 kVA)
🚫 Limites :
-
Pas adapté aux machines industrielles, fours professionnels, ou tout appareil à fort courant de démarrage
-
Risque de surcharge si plusieurs équipements sont utilisés simultanément
Courant triphasé : pour charges plus importantes (> 18 kVA)
Le triphasé permet de répartir la puissance sur trois phases, ce qui assure une alimentation plus stable et évite les déséquilibres.
Il devient quasi obligatoire au-delà de 18 kVA et est souvent utilisé par :
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Les boulangeries
-
Les restaurants
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Les industries
-
Les ateliers équipés de compresseurs ou de moteurs puissants
✅ Avantages :
-
Répartition équilibrée de la charge
-
Capacité à alimenter de gros équipements
-
Moins de risques de disjonctions
🚫 À noter :
-
Installation plus complexe
-
Peut nécessiter un transformateur dédié dans certains cas
Quelles sont les conséquences d’une puissance sursouscrite ?
Une puissance souscrite trop élevée, c’est un peu comme louer un semi-remorque pour livrer trois boîtes de biscuits. Vous payez pour quelque chose que vous n’utilisez pas. Et en électricité, ce suréquipement invisible coûte cher, chaque mois.
Voyons en détail ce que cela change sur votre facture… et comment éviter de jeter des euros par la fenêtre.
Impact sur l’abonnement
Dans un contrat d’électricité, la puissance d’un compteur électrique professionnel impacte directement le coût fixe de l’abonnement. Plus vous montez en kVA, plus la part fixe grimpe, que vous consommiez ou non.
🧮 Exemple : En moyenne, chaque palier de 3 kVA peut ajouter 10 à 20 € HT/mois à l’abonnement.
Sur l’année, une puissance surdimensionnée de 6 kVA = 120 à 240 € perdus… pour rien.
C’est pourquoi, il est crucial d’adapter cette puissance à vos besoins réels. L’électricité est l’un des rares domaines où payer plus n’apporte rien de plus.
Fiscalité et taxes (TURPE, ARENH…)
Mais ce n’est pas tout. Plus votre puissance est élevée, plus les charges réglementées augmentent.
Voici deux grands postes à surveiller :
-
TURPE (Tarif d’Utilisation des Réseaux Publics d’Électricité) : calculé en partie sur la puissance souscrite.
-
ARENH (Accès Régulé à l’Électricité Nucléaire Historique) : certaines offres répercutent ce coût selon le profil de consommation.
💥 En clair : même si vous consommez peu, votre puissance souscrite influence les taxes et frais de distribution. Et aucun fournisseur ne vous le rappellera spontanément…
Optimisation : ajustement vs renégociation
➡️ Option 1 : ajuster la puissance souscrite
Votre fournisseur peut ajuster votre contrat si vous constatez un écart entre puissance nécessaire et puissance facturée.
Cela implique généralement un délai de 1 à 2 mois, et peut être demandé à tout moment pour les profils ≤ 36 kVA.
➡️ Option 2 : renégocier votre contrat
Si vous êtes engagé sur une offre avec une puissance surévaluée, un cabinet d’expert comme OCF Pro peut vous aider à renégocier votre contrat :
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Puissance adaptée = abonnement allégé
-
Tarif kWh revu selon la puissance corrigée
-
Accompagnement technique + contractuel
📌 Résultat : des économies immédiates et durables, sans impacter votre activité.
Quelle puissance pour quelle activité ?
La puissance d’un compteur électrique professionnel ne convient pas à toutes les entreprises… ce serait trop simple.
En réalité, chaque activité a ses besoins particuliers : entre le four d’une boulangerie et les serveurs d’un data center, les écarts sont majeurs.
Voici quelques cas concrets pour y voir plus clair.
🥖 Quelle puissance en kVA pour une boulangerie ?
Cette activité cumulent souvent plusieurs équipements énergivores fonctionnant en même temps :
- Fours électriques, pétrins, chambres de pousse, vitrines chauffantes
- Machines-outils dans les ateliers
- Climatisations puissantes en zone chaude ou en open-space
👉 La puissance électrique nécessaire pour une boulangerie se situe souvent entre 24 et 36 kVA, (voire plus pour les boulangeries industrielles ou les garages multi-postes).
🍽️ Quelle puissance en kVA pour un restaurant ?
Les restaurants font partie des établissements les plus gourmands en énergie. Notamment en cuisine, où les équipements fonctionnent souvent en simultané :
-
Fours électriques, plaques de cuisson
-
Chambres froides, congélateurs
-
Hottes, lave-vaisselle professionnel
👉 Puissance électrique nécessaire par type de restaurant :
-
Petits restaurants / restauration rapide : 18 à 24 kVA
-
Restaurants classiques avec service en salle : 30 à 36 kVA
-
Établissements avec plusieurs postes de cuisson (brasseries, restaurants étoilés…) : 42 kVA et plus
✂️ Quelle puissance en kVA pour un salon de coiffure ?
Un salon de coiffure, bien que plus modeste qu’un restaurant en consommation, utilise des équipements chauffants énergivores, souvent en simultané.
Les appareils à prendre en compte :
-
Sèche-cheveux professionnels
-
Bacs à shampoing chauffants
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Casques chauffants
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Luminaires LED puissants (souvent allumés toute la journée)
-
Climatisation ou chauffage pour le confort client
👉 Puissance électrique nécessaire par type de salons de coiffure :
- Petits salons (1 à 2 postes) : 9 à 12 kVA
- Salons moyens (3 à 5 postes) : 12 à 15 kVA
- Grands salons / avec soins esthétiques : jusqu’à 18 kVA
🔧 Quelle puissance en kVA pour un garage automobile ?
Dans un garage automobile, l’électricité alimente bien plus que l’éclairage ou un simple ordinateur. Ce sont surtout les machines-outils qui nécessitent une puissance adaptée :
-
Ponts élévateurs, compresseurs, outils pneumatiques ou électriques
-
Système de climatisation, équilibreuse, machine à pneus
-
Chauffage d’atelier, radiateurs à air chaud, éclairage industriel
👉 Puissance électrique nécessaire par type de garage automobile :
-
Petit garage de quartier : 18 à 24 kVA
-
Atelier avec plusieurs postes de travail : 30 à 36 kVA
-
Centre auto avec showroom et atelier : > 36 kVA (C4)
Comment modifier la puissance d’un compteur électrique professionnel ?
Votre activité évolue, vos équipements changent, ou vos factures explosent sans raison ?
Il est peut-être temps de revoir la puissance de votre compteur électrique professionnel. Voici comment procéder concrètement.
Étapes avec Enedis / gestionnaire de réseau
Pour tout changement de puissance électrique, le gestionnaire du réseau public d’électricité (Enedis dans 95 % des cas) est votre interlocuteur principal – même si vous devez en faire la demande via votre fournisseur d’énergie.
Voici les grandes étapes :
-
Contactez votre fournisseur actuel pour demander une modification de puissance. Il transmettra la demande à Enedis.
-
Prise de rendez-vous avec un technicien Enedis, si une intervention physique est nécessaire (notamment en cas de passage de monophasé à triphasé).
-
Intervention sur site (ou à distance pour les compteurs Linky) → la modification peut être faite en moins de 5 jours ouvrés si elle est réalisable sans déplacement.
-
Mise à jour de votre contrat, avec éventuelle révision du tarif d’abonnement.
📌 À noter : les changements à la hausse sont plus simples à réaliser que ceux à la baisse (qui nécessitent parfois un dimensionnement plus fin ou une étude de faisabilité).
Coûts et démarches administratives
Le prix d’une modification de puissance dépend de deux éléments :
-
Le type de compteur (classique ou Linky)
-
La nature de l’intervention (à distance ou physique)
Tarifs indicatifs Enedis en 2025 :
| Type d’intervention | Coût HT | Délai moyen |
|---|---|---|
| À distance (Linky) | ~ 4,70 € | 5 jours ouvrés |
| Intervention sur site | ~ 40 à 150 € | 5 à 10 jours ouvrés |
📝 Bon à savoir :
-
Votre fournisseur peut vous facturer des frais supplémentaires pour le traitement de la demande.
-
En cas de passage au triphasé, des travaux d’adaptation sur votre installation peuvent être nécessaires (coûts à prévoir en plus avec un électricien agréé).
Conclusion : maîtriser sa puissance, c’est maîtriser sa facture
Bien choisir la puissance d’un compteur électrique professionnel, c’est comme régler un moteur : trop faible, il cale ; trop fort, il consomme trop pour rien.
Prenez donc le temps de :
-
Analyser vos équipements et vos pics de consommation.
-
Dimensionner précisément selon votre activité.
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Vérifier les coûts liés (abonnement, taxes, options).
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Ajuster si nécessaire, pour optimiser vos charges fixes.
✅ Une puissance électrique bien calibrée, c’est moins de coupures, moins de surprises et plus d’économies sur la durée.
Envie de gagner du temps et de l’argent (oui, les deux !)
FAQ : Choisir la puissance d’un compteur électrique professionnel
Comment savoir combien de kVA j’ai besoin pour mon entreprise ?
Additionnez la puissance instantanée de vos appareils utilisés en même temps, puis ajoutez une marge de sécurité de 20 à 30 %. Vous pouvez aussi consulter vos courbes de charge ou utiliser un simulateur en ligne pour affiner.
Quelles sont les puissances des compteurs électriques ?
Pour les professionnels, les puissances souscrites vont de 3 à 36 kVA pour les petits pros (segment C5), puis jusqu’à 250 kVA(C4), voire bien au-delà pour les industries (C1/C2/C3). Les paliers les plus courants sont : 6, 9, 12, 18, 24, 30, 36 kVA.
Peut-on changer facilement de puissance électrique ?
Oui. Il suffit de faire une demande à Enedis (le gestionnaire de réseau) via votre fournisseur ou un cabinet comme OCF Pro. Un technicien intervient sur place si besoin. Attention aux délais (10-15 jours) et aux frais éventuels, selon la complexité.
Comment savoir quel type de compteur j’ai ?
Regardez directement sur votre compteur ou sur une facture récente : vous verrez s’il est monophasé ou triphasé, son point de livraison (PDL), sa puissance souscrite, et parfois même les heures pleines / creuses.
